Notre projet révolutionnaire de jardinage scolaire en Ouganda a récemment atteint un total impressionnant de 50 écoles participantes. Lancé en mars 2015, le projet consiste à faire pousser des arbres fruitiers, des légumes et des plantes médicinales. Dirigées par Gyavira Mwesige, notre coordinateur du Mouvement de la Vie en Ouganda, les écoles enseignent également aux enfants la nutrition et la médecine cellulaire. De plus, certaines écoles commencent maintenant à élever du bétail. Le projet améliore non seulement l’apport en micronutriments dans les écoles et dans les communautés locales environnantes, mais aussi l’apport en macronutriments. En Ouganda, de nombreuses personnes sont sous-alimentées et survivent avec un seul repas par jour. Cette situation a de nombreux effets négatifs sur la santé, tels qu’une réduction de la masse musculaire, un manque d’énergie et de concentration, des blessures plus longues à guérir et un risque accru d’infection. Les maladies infectieuses telles que le VIH/sida, la tuberculose et la grippe sont courantes, tout comme les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète. Chez les enfants, le manque d’alimentation est particulièrement dommageable car il affecte la croissance et le développement de leurs organes. Les effets d’une mauvaise alimentation sur la santé des jeunes peuvent donc se manifester tout au long de leur vie.
Gyavira rapporte que le projet a déjà un impact énorme sur la santé et la vie de ses participants. Dans certaines écoles, les jardins du projet fournissent de la nourriture aux membres du personnel. Dans un certain nombre d’écoles participantes, la culture de fruits et de légumes a connu un tel succès qu’elles génèrent un revenu en vendant le surplus de nourriture cultivée. Une école a par exemple a produit et vendu des jus de fruits. Ainsi, en plus de bénéficier à la santé de ses participants, le projet démontre qu’il peut devenir financièrement autonome. De nombreux avantages pour la santé ont été constatés dans le cadre du projet. Par exemple, les enfants apprennent à prévenir les maux de tête en buvant suffisamment d’eau. Dans certaines écoles, cela leur a permis de réduire leur budget pour les analgésiques. L’augmentation de la consommation d’eau à une moyenne de 2 litres par enfant et par jour est devenue l’un des objectifs clés du projet. Outre la réduction des besoins en médicaments, d’autres avantages sanitaires importants ont été constatés, notamment une diminution de l’incidence du paludisme. Les plantes médicinales cultivées dans les écoles jouent un rôle particulièrement important et sont utilisées pour lutter contre les infections chroniques et autres problèmes de santé.
Les parents remarquent aussi une différence. Nombre d’entre eux affirment que leurs enfants demandent de plus en plus à manger des fruits plutôt que des aliments emballés. Pour certaines familles, le projet a été une telle source d’inspiration que parents et enfants ont commencé à cultiver des fruits et légumes à la maison. De cette manière, les bénéfices du projet s’étendent des écoles aux communautés locales. De manière significative, les enseignants de certaines écoles participantes disent avoir constaté une amélioration des résultats scolaires des enfants. Lorsqu’ils sont mieux nourris et alimentés, les enfants sont plus à même de se concentrer et d’atteindre leur véritable potentiel. Cela a particulièrement profité à l’enseignement des matières scientifiques, où les jardins du projet sont devenus un laboratoire réel pour les concepts de santé que les enfants apprennent en classe. Comme le dit Gyavira lui-même : « Lorsque vous changez les mentalités des jeunes, vous changez les mentalités des générations ». Grâce aux efforts inlassables de Gyavira et de son équipe et au soutien continu de la Fondation du Dr. Rath pour la Santé, l’objectif de la « santé pour tous » commence à devenir réalisable en Ouganda.